En pleine croissance, le marché immobilier rencontre une augmentation de la valeur des biens, ce qui engendre un accroissement de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) à verser par les contribuables. Plusieurs techniques permettent toutefois de réduire l’IFI. Pour rappel, l’assiette de l’IFI est composée des actifs immobiliers qui forment le patrimoine du contribuable.

Les donations pour réduire son IFI

Les dons IFI sont une bonne façon de diminuer son impôt. Pour cela, le don à un organisme d’utilité publique à l’instar d’un hôpital ou d’une association de soutien à des personnes en difficulté s’avère intéressant. Cette option permet aux contribuables de déduire 75% du montant des dons de leurs sommes de l’IFI avec un plafond de 50 000€ par an et par foyer fiscal. Cela correspond à un total de 66 667€. Le don IFI doit être octroyé au plus tard le 15 juin pour éviter le report de la déduction à l’année suivante. Vous pouvez faire un don IFI à Apprentis d’Auteuil. La donation temporaire d’usufruit permet de réduire le montant de l’IFI. Pour en prétendre, il faut avoir l’entière propriété du bien. Afin de diminuer son IFI, le contribuable a la possibilité de céder temporairement l’usufruit de son bien immobilier à son enfant tout en retenant la nue-propriété. En ce sens, le bien n’entre pas dans le calcul de l’assiette de l’IFI du nu-propriétaire durant une certaine période. Le contribuable peut par exemple faire un don dans le cadre de l’IFI un usufruit de 5 ans sur son appartement à son enfant. Ce dernier peut occuper ou louer le logement et utiliser les revenus pour le financement de ses études.

L’achat de nue-propriété et la constitution de patrimoine immobilier à crédit

Outre les dons IFI, l’acquisition de nue-propriété est un bon moyen qui permet de réduire son Impôt sur la Fortune Immobilière. L’investissement consiste à acquérir une nue-propriété d’un ou de nombreux appartements. Un bailleur institutionnel acquiert pour son compte un usufruit qui a souvent une durée entre 15 et 18 ans. Les fonds dédiés au projet n’entrent pas dans l’actif IFI de l’investisseur. En principe, pour un investissement qui vise à accroître des actifs immobiliers sans déloger la facture d’IFI, un foyer peut se constituer un patrimoine à crédit. Associé au passif du contribuable, celui-ci permet de réduire l’assiette taxable. Généralement pertinente, cette option ne fait que retarder le problème de l’IFI. À force que le capital emprunté soit remboursé, le patrimoine net taxable augmente. Avec les prêts in fine, certains foyers pensent à tort trouver une solution miracle. Le principe de fonctionnement de ces moyens de financement est simple : l’emprunteur ne paie que les intérêts et le remboursement du capital a lieu à la dernière échéance. Il estime qu’il peut déduire la totalité du crédit comme charge au long de la durée de l’emprunt, ce qui est une erreur. En effet, Comme un prêt amortissable traditionnel, la déductibilité du crédit est dégressive avec le temps.

L’Impôt de Solidarité sur la Fortune, remplacé par un nouvel impôt

L’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) a fait l’objet d’une suppression depuis 2018. Il a été remplacé par l’IFI. Celui-ci concerne les personnes qui disposent d’un patrimoine immobilier net excédant 1,3 million d’euros au janvier de l’année d’imposition. Le foyer fiscal retenu pour l’IFI comprend des célibataires, des divorcés, des séparés, des veufs, des époux ou épouses, des couples pacsés, des concubins ou concubines, des enfants mineurs dont la personne ou son conjoint possède l’administration légale des biens. Le foyer fiscal IFI ne peut forcément être identique à l’impôt sur le revenu. Le contribuable peut, par exemple, considérer le patrimoine de son concubin et non celui de ses enfants majeurs rattachés.